Qui sommes-nous ?

Membres du Conseil d’administration

  • Jacques LEBEAUX, président
  • Loïc ENGELHARD, vice-président
    Engagé depuis 2021, j’ai en charge les questions immobilières au sein de l’entraide protestante à La Rochelle. Suivis de travaux au domaine de l’Aubreçay, entretien du parc, relation avec la Fondation des Diaconesses, vente du terrain de Saint-Xandre…
  • Bernard MARTIN, vice-président
  • Corinne QUILLET, trésorière
    Depuis janvier 2022, je suis très impliquée dans ma mission de trésorière multi-tâches. C’est un engagement très prenant mais très enrichissant.
  • Christiane CHEYRON, secrétaire
  • Jean-Michel BENOÎT
  • Monique CHARRIAU
  • Marie-Pierre DRUAUX-BOUTEIL
  • Jean GANDEMER
  • Bernard GUEFFIER
  • Monique MICHAUD
  • Claude MOSSÉ
  • Geoffroy PERRIN-WILLM
  • Marie-Françoise POISSON

Historique

Du XIXe au milieu du XXe siècle, les protestants représentent 10 % de la population rochelaise, soit 1000 habitants environ. Loin de n’être que spirituelle, la foi de ses membres s’exprime aussi et surtout en actes. Fondée en 1829 pour porter secours aux indigents, l’Entraide protestante de La Rochelle est alors appelée « Société de charité des dames protestantes de La Rochelle », institution reconnue d’utilité publique en 1887. Par ses actions auprès des plus démunis, elle bénéficie d’une certaine reconnaissance dans la cité. Elle change une première fois de nom en 1973 et devient l’Entraide de l’Église réformée de La Rochelle. Parmi les changements, notons que désormais, les messieurs peuvent être électeurs et éligibles ! Dans les années 2000, elle devient l’Entraide protestante de La Rochelle lors de la fusion des Églises luthéro-réformées.

L’éducation au cœur de son projet

Dès sa création, la Société de charité des dames protestantes développe des actions de secours et d’entraide aux plus démunis. En plus des distributions alimentaires et des visites aux personnes seules, elle crée en 1844 une école de filles et un jardin d’enfants, puis en 1890 une école ménagère afin de donner un avenir aux jeunes filles isolées. La Société permet aussi l’accès aux vacances de nombreux enfants dans des colonies ou des camps de scoutisme ou, par la suite, au domaine de l’Aubreçay.

Léonce Vieljeux (1865-1944), maire de la ville de 1930 à 1940, fonde le Foyer évangélique qui permet de mettre en place un accueil des personnes fragiles en plein centre-ville. Notons également la création d’une Fraternité de la Mission populaire évangélique en 1946, dans le quartier de Mireuil. Les protestants, à travers ces différentes associations, sont au cœur de la solidarité à La Rochelle, entre aide alimentaire, soutien aux personnes seules et conseils.

À l’Aubreçay

En 1916, le domaine de l’Aubreçay, fraîchement acquis à la suite d’un legs, s’ouvre à l’hébergement et au soin quotidien des enfants, puis en 1946 à l’accueil d’enfants inadaptés : «Les enfants inadaptés sont d’abord des malades, enfants de familles déficientes, mortes ou en prison. La proximité avec des délinquants plus âgés ou l’entourage joue un rôle. La misère et la désespérance sont autant de rouages agissants. M. Beauvois (l’éducateur) nous parle des HLM, enfin nous montre à quel point le champ de travail est vaste si l’on veut sauvegarder au départ.» (Extrait d’un compte-rendu du Conseil d’Administration)

Dans les années 70, au départ à la retraite de l’éducateur, l’accueil des enfants n’est pas reconduit. Émergent alors deux initiatives complémentaires à l’Aubreçay : Regain, coopérative à vocation écologique, qui sera malheureusement abandonnée dans les années 80, et le CART, centre d’adaptation et de réadaptation au travail, qui devient en 2008 un ESAT (Établissement et service d’aide par le travail), géré par la Fondation des diaconesses. La Fondation s’occupe aujourd’hui de l’accompagnement social et professionnel des réfugiés statutaires. L’Aubreçay devient un centre d’hébergement et accueille les bureaux des travailleurs sociaux de la Fondation.

En 2021 la réappropriation du domaine de l’Aubreçay permet l’installation de maraîchers bio, d’un chantier d’insertion et le développement d’un tiers-lieu alimentaire et nourricier. 

Une société qui évolue

Avec l’émergence de la CAF dans les années 70 et du CCAS fin des années 80, l’Entraide protestante voit son activité du centre-ville se resserrer sur l’aide alimentaire et agit en étroite collaboration avec les services publics. Trois sites sont alors développés en hypercentre de La Rochelle, rue du Brave Rondeau, à Villeneuve-les-salines avec la paroisse catholique, à Mireuil,  pour accueillir les bénéficiaires et assurer la distribution.  

D’autres actions sont également menées, comme des aides financières régulières aux plus démunis et pour la reconstruction d’une école à Madagascar en 2022, la participation à une distribution alimentaire aux sans domicile fixe, la création avec d’autres associations d’une aide aux sortants de prison.  

Aujourd’hui, l’Entraide protestante fait le constat d’un nombre d’appels de démunis toujours plus important et de ressources allouées en diminution. Son action est plus que jamais essentielle au cœur de notre cité.

Aller au contenu principal